Actualité FO
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21 mai – Projet de loi Fonction publique, un projet qui va droit dans le mur !
Ce 21 mai, 4 organisations syndicales représentatives de la Fonction publique, (FO, CGT, FSU et Solidaires) ont organisé collectivement une conférence de presse pour rappeler leur opposition au projet de loi Fonction publique (PJL) Guérini, alors même que le ministre avait convoqué l’ensemble des organisations syndicales ce même jour.
Nos 4 organisations qui représentent plus de 50% des personnels, rappellent leur attachement au statut général des fonctionnaires, au maintien des catégories (C, B et A), au principe de carrière et leur refus de tout projet consistant à faciliter les licenciements.
Une fois de plus, le ministre Guérini a tenu une réunion se limitant à expliquer le diaporama envoyé la veille sans réellement présenter son projet de loi, et continue à faire des annonces par voie de presse stigmatisantes.
Pour FO Fonction publique, le ministre Guérini doit renoncer à son projet et ouvrir de véritables négociations pour améliorer l’accès à l’emploi public, les carrières, les rémunérations, la mobilité choisie, etc …
Si le Gouvernement doit porter un projet pour ses fonctionnaires, c’est un projet qui doit valoriser leurs missions, leur engagement, leur dévouement et non un projet consistant à faire des économies sur le dos des agents.
Au président de la République, au Premier ministre de reprendre la main et de mettre en avant le dialogue social, et à la négociation pour faire évoluer notre Fonction publique.
Pour la négociation, FO Fonction publique sera toujours disponible, mais pour cautionner des réformes destructives des droits des fonctionnaires et agents publics, ce sera sans nous et nous les combattrons.
Les fonctionnaires méritent d’être mieux rémunérés et mieux considérés !
Fonction publique : l’urgence salariale demeure !
L’ensemble des organisations syndicales représentatives de la Fonction publique s’est réuni le 04 avril 2024.
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Dans un premier temps, elles remercient les nombreuses et nombreux fonctionnaires et agents publics qui se sont mobilisés à leur appel le 19 mars dernier.
Cette journée doit être entendue par le Gouvernement qui doit répondre au profond mécontentement des agents et constant depuis des mois.
C’est pourquoi, nos organisations syndicales rappellent l’urgence de leurs revendications à commencer par l’augmentation générale des traitements et des salaires, notamment par la revalorisation du point d’indice. L’ouverture de négociations salariales doit être une priorité.
De même, elles exigent l’ouverture de négociations sur les carrières afin de redonner du sens à la grille indiciaire et de l’attractivité à l’emploi public. C’est bien la revalorisation de la carrière qui est attendue par les agents et non une rémunération au mérite.
Enfin, à l’heure où le ministre Stanislas Guérini utilise l’espace médiatique pour multiplier des annonces, nos fédérations rappellent qu’il ne pourrait y avoir d’évolution dans la Fonction publique sans un véritable processus de négociation tenant compte des positions de chacun.
L’exemple du projet de loi Fonction publique dont nos organisations ne sont pas demandeuses est le reflet d’un projet qui, n’est que dogmatique et ne répond à aucune des préoccupations exprimées par les agents publics.
Christian GROLIER - Secrétaire Général de l’UIAFP-FO
Mylène JACQUOT - Secrétaire Générale de l’UFFA-CFDT
Stanislas GAUDON - Président de la Fédération des Services publics CFE-CGC
Baptiste TALBOT - Coordinateur de la CGT Fonction publique
Pascal KESSLER - Président de la FA-FP
Benoit TESTE - Secrétaire général de la FSU
Gaelle MARTINEZ - Déléguée générale de Solidaires Fonction publique
Luc FARRE - Secrétaire général de l’UNSA Fonction publique
Les retraité·e·s exigent 10% tout de suite
Le 24 octobre 2023 : rassemblement et manifestation à Angers à 15h au jardin du Mail
Les prix augmentent bien plus que les retraites et pensions
Le gouvernement ne répond pas à l'inflation. 5.2% le compte n'y est pas !
gaz 80 %, électricité 28 %, pâtes 37 %, légumes frais 33 %, beurre 30 %, fromages 25 %, viandes, poissons et œufs 16,4 %, ...
Et pour les personnes en retraite, les prix augmentent bien plus, notamment pour la santé : la Sécurité sociale est de plus en plus remise en cause et remplacée par la complémentaire santé qui se voit confier les prothèses auditives et les lunettes, qui devient indispensable mais coûte de plus en plus cher et augmente avec l’âge.
L'enquête « Budget de famille » de l'Insee note que l’inflation frappe davantage les plus âgés, qui utilisent davantage du gaz ou du fioul, dont les prix ont bien plus augmenté que ceux de l'électricité, qui consacrent 20 % de leurs dépenses à l'alimentation à domicile (contre seulement 11 % chez les moins de 35 ans). Les personnes en retraite souffrent davantage de la raréfaction des services publics qui leur deviennent de plus en plus indispensables.
Depuis le 1er janvier 2017, les années du Président Emmanuel Macron ont fait perdre 8,4 % et l’équivalent de 2,4 mois de pension, et même, pour celles et ceux qui ont subi l’augmentation de la CSG au 1er janvier 2018, 10,2 % et 3,2 mois de pension !
Le gouvernement vient d’annoncer une revalorisation des pensions de 5,2 % au 1er janvier 2024. Si le gouvernement appliquait la loi (article L161-25 du code de la Sécurité sociale), les pensions devraient augmenter d’au moins 5,35 %, et même plus en ajoutant l’inflation des mois de septembre et octobre 2023 lorsqu’elle sera connue. 5,2 % : le compte n’y est pas !
De plus en plus de personnes en difficulté
C’est alarmant. Le baromètre annuel du Secours populaire (étude Ipsos) l’illustre : 45% sont dans l'incapacité de payer certains actes médicaux (+6 points en 1 an), 35 % des personnes n’ont pas les moyens de faire trois repas par jour, près de 20 % de la population est à découvert tous les mois.
Toutes les associations caritatives subissent la hausse du nombre de demandeurs en raison de l'inflation, non compensée. Les achats alimentaires diminuent de 11,4 %, une chute sans précédent depuis 1980.
Augmentation immédiate de 10 % des pensions !
Les 9 organisations de retraité·e·s revendiquent une augmentation immédiate de 10 % des pensions, à valoir sur un véritable rattrapage du pouvoir d’achat, la compensation des pertes subies et appellent à intensifier la signature de la pétition https://chng.it/DWNh5nnd88
Elles exigent une revalorisation des pensions et retraites sur le salaire moyen, et non sur l’inflation.
10 % immédiatement et négociation pour rattraper le pouvoir d’achat perdu !
Les retraité·e·s le diront haut et fort le 24 octobre par des rassemblements et des manifestations partout.
A Paris, le rassemblement, au plus proche de Matignon, ira porter les cartes-pétitions à Mme Borne.


Pouvoir d'achat des fonctionnaires, la grosse déception !
Le ministre de la Fonction publique, Stanislas Guerini, a dévoilé une série de mesures visant à revaloriser les salaires dans la fonction publique et, plus globalement, à soutenir le pouvoir d’achat des agents. Voici ce qui est prévu.
Les agents de la fonction publique sont (enfin) fixés sur leurs futures rémunérations. Et ils risquent d’être déçus. Le lundi 12 juin, à l’occasion d’une réunion avec l’ensemble des huit organisations syndicales représentatives de la fonction publique (CGT, FO, CFDT, Unsa, FSU, Solidaires, CFE-CGC, FA-FP), le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Stanislas Guerini, a annoncé une batterie de mesures visant à “répondre aux enjeux de pouvoir d’achat” des quelque 5,7 millions d’agents des trois versants de la fonction publique (d’État, territoriale, hospitalière).
Si une revalorisation générale des salaires a bien été promise par le gouvernement, son niveau est nettement inférieur à celui espéré par les syndicats, qui s’attendaient à une augmentation de la valeur du point d’indice supérieure à celle accordée en juillet 2022. Bien loin de la revalorisation de 3,5% décidée il y a un peu moins d’un an - et de l’inflation, ressortie à 5,1% sur un an en mai -, Stanislas Guerini a annoncé une hausse de 1,5% seulement de la valeur du point d’indice, à compter du 1er juillet 2023. De 4,85 euros environ actuellement, elle passera donc à près de 4,92 euros.
Une mesure salariale ciblée sur les agents les moins bien rémunérés
Cette revalorisation sera complétée, à compter de la même date, par une mesure ciblée sur les agents aux plus faibles rémunérations, avec une réévaluation de leurs grilles de rémunérations. Elle consistera plus exactement à attribuer un à neuf points d’indice supplémentaire(s) aux agents de catégorie C, situés entre les échelons 2 à 9 de la grille C1. Actuellement, leur traitement mensuel de base s’élève à 1.750,86 euros brut, soit quasiment le même niveau que le Smic (1.747,20 euros brut par mois). Le but de la mesure est donc d’éviter un tassement des grilles de rémunérations au niveau du salaire minimum.
Certains agents de catégorie B - ceux situés dans les cinq premiers échelons de la grille - profiteront également de cette mesure. Au total, 384.000 agents de l’État, 803.000 agents territoriaux et 255.000 agents hospitaliers profiteront de la mesure.
L’octroi de cinq points d’indice, soit 25 euros net supplémentaires par mois environ, est également prévu pour l’ensemble des agents de la fonction publique, à compter du 1er janvier 2024. Cette mesure, additionnée à l’augmentation de la valeur du point d’indice de 1,5% au 1er juillet, conduira à une revalorisation générale de 2,5% des rémunérations des agents en 2024, selon le ministère.
Une prime exceptionnelle de pouvoir d’achat pour certains agents
L’ensemble de ces mesures visant les rémunérations de base des agents publics s’accompagnera de la mise en place d’une prime exceptionnelle de pouvoir d’achat, d’un montant allant de 300 à 800 euros brut selon le niveau de rémunération des agents et qui sera versée d’ici la fin de l’année à ceux gagnant moins de 3.250 euros brut par mois. Elle concernera ainsi près de 50% des agents de l’État et 70% des agents hospitaliers, d’après les estimations du ministère.
“Idéalement, cette prime, qui ressemble étrangement à la prime Macron, aurait dû concerner l’ensemble des agents. Ou, si on conserve la barre des 3.250 euros brut, il aurait fallu que les agents de la fonction publique territoriale puissent également tous en bénéficier”, pointe Luc Farré, le secrétaire général de l’Unsa Fonction publique. Car cette nouvelle prime ne sera pas versée automatiquement aux agents territoriaux, mais selon le bon vouloir de leur employeur.
D’autres mesures annexes visent à soutenir le pouvoir d’achat des agents publics : prise en charge des frais de transports collectifs portée de 50% à 75%, revalorisation des frais de mission, augmentation de 10% des indemnités forfaitaires des jours stockés sur un compte épargne temps (CET) et reconduction de la Garantie individuelle du pouvoir d’achat (Gipa).
Un investissement pas suffisant pour les syndicats
Si ces dernières mesures sont plutôt positives, selon les syndicats, les annonces sur les revalorisations sont loin d’avoir obtenu leurs faveurs. Au total, le gouvernement va consacrer une enveloppe de 3,5 milliards d’euros à la mise en œuvre des mesures prévues au second semestre 2023. Sur l’ensemble de l’année 2024, cela représentera un investissement de 6 milliards d’euros environ. “Sur la nature des mesures, les annonces sont plutôt intéressantes car on a des revalorisations générales mais aussi des mesures ciblées, avec de premiers correctifs apportés au tassement des grilles. Mais là où il y a une vraie déception, c’est sur l’enveloppe globale prévue pour 2023, qui est la même que celle de 2022. En valeur absolue, on ne tient donc pas compte de l’inflation”, regrette Mylène Jacquot, la secrétaire générale de la CFDT Fonction publiques.
“Nous ne sommes pas du tout satisfaits de ces annonces, qui ne répondent pas du tout aux urgences salariales. Nous ne sommes pas près de rendre plus attractive la fonction publique avec ces mesures”, signale, de son côté, Céline Verzeletti, co-secrétaire de l’Union générale des syndicats de l’État CGT, qui réclamait une revalorisation d’au moins 10% de la valeur du point d’indice. “Nous avons demandé de manière unanime que le ministre revoie sa copie et organise une nouvelle réunion pour rediscuter de ces mesures mais il a refusé et a seulement accepté de prévoir une réunion de mise en œuvre de ces annonces, sans doute fin juin ou début juillet”, nous explique Benoît Teste, le secrétaire général de la FSU.
Lors de cette nouvelle réunion, toutefois, les organisations syndicales espèrent encore pouvoir revenir à la marge sur l’application des mesures annoncées ce jour. Avec, par exemple, l’obtention de plus de garanties pour les agents territoriaux en matière de prime exceptionnelle de pouvoir d’achat ou encore l’avancement de la date de mise en œuvre de l’attribution de cinq points d’indice supplémentaires à tous les agents.
Les négociations sur la réforme des rémunérations lancées en septembre
Bon point, toutefois : Stanislas Guerini a promis de lancer dès septembre prochain les négociations sur la refonte plus globale des carrières et des rémunérations dans la fonction publique. “Il ne s’agira donc pas de simples concertations mais d’une réelle négociation avec les syndicats. La méthode nous convient totalement”, salue Céline Verzeletti.
Les questions de la protection sociale complémentaire et de la prévoyance ont également été abordées pendant la réunion de ce lundi. Après l’accord trouvé l’an dernier sur la prise en charge par l’État de 50% des frais de complémentaire santé des agents de la fonction publique, des négociations ont été lancées sur le financement des frais de prévoyance (invalidité, incapacité…). Négociations actuellement au point mort. Stanislas Guerini souhaite les relancer pour les faire aboutir d’ici cet été pour les fonctions publiques d’État et territoriale et les initier à compter de septembre prochain pour la fonction publique hospitalière.
Par Sarah Asali
Journaliste emploi et formation professionnelle
REHAUSSEMENT DU SMIC DANS LA FP UNE STRATÉGIE DU POURRISSEMENT

Appel à la grève et aux manifestations
Chers Camarades
Appel au rassemblement devant la Mairie d’Angers Lundi 24 avril 2023 à 18H afin d’accueillir Christophe Béchu, Ministre de la transition Écologique et lui faire entendre la revendication de retrait de la réforme des retraites (objets sonores portatifs autorisés !). Christophe Béchu est membre du gouvernement et il a approuvé la loi sur les retraites. Partout où Emmanuel Macron et ses ministres se déplacent ils sont accueillis par des manifestations… ce sera aussi le cas à ANGERS ! (A Ganges, le Préfet a interdit le port d'objets sonores lors de la venue de Macron. Les gendarmes ont confisqué les casseroles, couvercles, et autres instruments aux manifestants ! Du jamais vu… et un véritable camouflet !)
Le 14 avril dernier, près la décision du conseil Constitutionnel, c'était la 12 ème journée de manifestation et de grève ! La détermination est toujours aussi grande pour exprimer le rejet de la réforme des retraites !
Nous étions encore le 14 avril 7000 à Angers, 1500 à Saumur, 1200 à Cholet, 250 à Segré pour lancer un avertissement au Conseil Constitutionnel et exiger le retrait de cette réforme des retraites, brutale, injuste et injustifiée.
De la Hollande le président de la République invite les organisations syndicales « à échanger » avec lui ! et il précise qu’il faudra tenir compte de l’avis du conseil constitutionnel ! nous ne sommes pas ses serviteurs ; après avoir refusé de recevoir les organisations syndicales, il les invite à venir mettre en œuvre sa réforme. Mr Macron, c’est NON !
Pour nous les travailleurs, c’est la censure totale de la loi ! Nous ne pouvons compter que sur notre volonté pour obtenir satisfaction et utiliser les armes qui sont les nôtres la grève et la manifestation !
Nous ne céderons RIEN
Depuis le 19 janvier, au travers de 12 journées nationales de grève et de manifestation et de très nombreuses actions locales, les agents des collectivités territoriales et des établissements publics et des entreprises de nos champs de syndicalisation ont été largement mobilisés contre la réforme des retraites voulue par Emmanuel Macron.
Fer de lance de la mobilisation des agents territoriaux, des grèves des agents de la filière de la collecte et du traitement des déchets sont en cours et ont été menées dans plusieurs syndicats intercommunaux, agglomérations et métropoles dans l’unité intersyndicale.
De nombreux syndicats ont décidé ne pas participer aux réunions d’instance avec le gouvernement et de mener à la place des actions de sensibilisation et d’informations en direction de leurs collègues. Sur le plan national, nous appelons à boycotter les réunions en présence de ministres et représentants du gouvernement.
Nos fédérations s’inscrivent totalement dans la proposition de l’intersyndicale : « l’intersyndicale soutient les grèves engagées et les initiatives intersyndicales de proximité qui seront décidées localement. L’intersyndicale appelle l’ensemble des travailleuses et travailleurs, des jeunes et retraités à faire du 1er mai une journée de mobilisation exceptionnelle et populaire contre la réforme des retraites et pour la justice sociale ».
Sur cette base, nous invitons l’ensemble de nos syndicats à prendre toutes les initiatives pour créer les conditions d’une mobilisation massive le 1er mai sur le socle des revendications qui nous sont communes, en multipliant les heures d’informations syndicales, les assemblées générales, les communiqués unitaires, et initiatives communes.

Les agents territoriaux demandent l'augmentation du point d'indice
Pour FO, la reconnaissance des agents territoriaux demeure une revendication de premier ordre. L’investissement de nos collègues n’est plus à prouver, ils l’ont toujours démontré, qui plus est lors de la crise sanitaire.
Qu’ont-ils eu en retour ? Rien, ou presque. L’augmentation du point d’indice de 3,5 % est très insuffisante, face à une inflation estimée par l’INSEE à 6,2 % en octobre.
Avec 75 % d’agents en catégorie C, la FPT est celle dont la rémunération est la plus basse. Aujourd’hui nos employeurs se plaignent du manque d’attractivité de la FPT. Les salaires ne sont pas le seul facteur d’attractivité, mais ils y contribuent très largement. Or, depuis des années, la rémunération des agents territoriaux ne fait que se dégrader. Qu’ont fait les employeurs ? Rien, si ce n’est, par exemple, imposer l’obligation de servir dans la police municipale, l’obligation drastique de l’application des 1607 h. Ils se plaignent des difficultés à promouvoir des agents, alors qu’ils ont voté tous les textes imposant les quotas et qu’ils sont responsables du peu de recrutement dans la FPT. L’Etat a aussi sa part de responsabilité.
Pour mettre fin à cette situation, FO revendique :
- Le rattrapage de la valeur du point d’indice (plus de 20 % perdus) ;
- L’indexation du point d’indice à minima sur l’inflation ;
- L’augmentation des rémunérations des agents contractuels ;
- La suppression des quotas de promotion interne et des seuils démographiques ;
- La revalorisation de toutes les grilles indiciaires ;
- La revalorisation des indemnités horaires de nuit, fériés et l’obligation de les verser ;
- La revalorisation des différentes indemnités (travaux insalubres, exhumation…).
FO revendique également :
- Une protection sociale complémentaire de haut niveau pour tous les agents ;
- Une réelle prise en compte de la pénibilité et des sujétions pour le temps de travail ;
- L’extension de la catégorie active.
Le service public local est un service public républicain, à destination de l’ensemble de nos concitoyens, quels qu’ils soient. Pour qu’il soit assuré dans de bonnes conditions, ses agents méritent d’être reconnus et correctement rémunérés. Toutes nos revendications doivent être rappelées aux agents et martelées aux pouvoirs publics, locaux et nationaux.
Pour la Fédération FO-SPPS, les questions de salaires, d’effectifs, de conditions de travail et de reconnaissance des agents territoriaux sont prépondérantes.

18 octobre 2022 : plus de 2000 manifestants dans le Maine et Loire !
Nous étions plus de 2000 en manifestation sur le département du Maine et Loire, plus de 500 pour FO.
Tous les secteurs mobilisés ces derniers jours étaient présents (ASVP, ATSEM et lycées professionnels en grève massive…) ainsi que de nombreuses entreprises du secteur privé. Le service public était également largement représenté (territoriale, finances, CROUS, enseignants, CHU, Césame…).
Nous avons fait une prise de parole Force Ouvrière (Lire ici). Nous avons réaffirmé l’exigence du respect du droit de grève, l’urgence à augmenter les salaires, les retraites et les pensions et indiquer notre refus de toutes les contre-réformes (assurance chômage, retraites).
Le gouvernement doit donner l’exemple en allant au-delà de 3,5% d’augmentation du point d’indice pour ses fonctionnaires.
Une délégation a été reçue à la Préfecture et fait part de l’ensemble des revendications, tant nationales que locales.
Des assemblées générales vont se tenir : des discussions se mènent pour préparer le rapport de force sur les salaires à la clinique de l’Anjou ou encore à la FOL 49. De nouvelles AG sont prévues dans les lycées professionnels.
Au plan national, la grève se poursuit dans les raffineries, dans les centrales nucléaires, à Lubrizol et dans les transports urbains… C’est la voie à suivre.
Le gouvernement est fragile. Il s’apprête à passer en force et à dégainer le 49-3, à mettre en œuvre ses contre réformes de l’assurance chômage et des retraites.
L’UD FO 49 appelle tous ses syndicats à organiser des réunions d’ateliers, de service, des AG, des heures d’infos syndicales pour discuter des revendications et des moyens pour les faire aboutir. La question de la caisse de grève doit être mise à l’ordre du jour dès lors que la reconduction se pose.
La presse parle de nous !
Ils oeuvrent au quotidien à notre service et restent bien souvent invisibles. Comme des milliers d’autres salariés, ils étaient toujours là pendant l’épidémie et celle-ci ne les a même pas mis en lumière. Ils ont pourtant continué à entretenir les écoles, les installations sportives, jardins publics… Ils ont gardé les enfants des soignants. Ils ont permis au marché de continuer à se tenir. Ils étaient là pour que la ville entière puisse fonctionner.
Ils sont toujours là et continuent à nous servir dans des conditions de travail bien souvent pénibles quand il faut prendre en charge le travail de plusieurs (fermetures de postes, non remplacement de collègues malades…). Rémunérés sur des échelles de salaires jamais revalorisées depuis des années, les agents territoriaux de la ville de Saumur (hors EHPAD et Foyer Logement qui ont bénéficié du décret national) n’ont pas reçu de prime COVID comme ils l’ont demandé au maire à plusieurs reprises, alors qu'elle a été versée à l'agglo. Aujourd’hui, ils doivent faire face à l’inflation galopante et ne reçoivent aucune écoute à leurs demandes. Ils restent pourtant à notre service.
Les agents territoriaux de la ville de Saumur ont décidé avec le syndicat FO de sortir d’apparaitre au grand jour et de se faire entendre auprès de ceux qui semblent ignorer leurs conditions de travail. Ils étaient une soixantaine mercredi 6 avril devant l'entrée du Conseil Municipal pour rencontrer Monsieur le Maire.
Les agents territoriaux de la ville de Saumur attendent rapidement des propositions concrètes de la part de leurs élus, et pas seulement des promesses !



Grève le jeudi 27 janvier 2022
33e congrès de l'UD cgt-FO de Maine-et-Loire le 14 octobre 2021

Le 33ème Congrès de l'Union Départementale s’est tenu à Segré, Jeudi 14 Octobre 2021.
420 représentants des syndicats FO du Maine et Loire étaient réunis et 101 syndicats étaient représentés.
A l’unanimité, le Congrès a voté pour le Rapport moral et d’activité présentée par la Secrétaire Générale.
25 camarades se sont inscrits dans la discussion. Bernard Dessable est également intervenu pour l’AFOC.
Leurs interventions, riches et combatives, ont fait état des batailles menées par nos syndicats dans tous les secteurs : bagarres pour les salaires, pour les conditions de travail…
Face à la politique du gouvernement, aux attaques contre les libertés individuelles et collectives, contre nos conquêtes sociales et les salariés dans leur ensemble, nos syndicats du public comme du privé sont prêts à préparer le rapport de force inévitable !
Le Congrès a adopté sa Résolution Générale à l’unanimité.
La Résolution s’achève ainsi : Le Congrès lance un appel à tous ses syndicats et sections syndicales pour rassembler les salariés afin de se préparer à engager le rapport de force nécessaire à la défense des droits des salariés, y compris par la grève interprofessionnelle. Le Congrès appelle l’ensemble des salariés à rejoindre le syndicalisme libre et indépendant représenté par la CGT-FO.
Belle mobilisation pour Saumur !
Mardi 30 mars 2021, au matin, devant la préfecture d'Angers, 110 salariées du secteur de la petite enfance, du public et du privé sont venus de le tout Maine et Loire (Angers, Saumur, Cholet...) pour dire NON au projet Taquet. Plus de 20 agentes du secteur de la petite enfance de la Ville de Saumur se sont mobilisées !
Xavier Redon (FO territoriaux de la Ville d'Angers) et Lucie Noirault (Déléguée Syndicale FO VYV3) ont pris la parole pour exprimer les revendications!

